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Yang Wan li, « la nuit, buvant » (vendredi, 05 février 2016)

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« la nuit, je bois dans le studio vide et froid

je me déplace pour me rapprocher du poêle gainé de bambou

le vin est nouveau, pressé de ce soir

la bougie est courte, restée de la nuit dernière

un morceau de canne à sucre pourpre, gros comme une poutre

une mandarine dorée, même le miel ne saurait lui être comparé

dans l’ivresse monte un poème

je saisis mon pinceau, impossible d’écrire »

 

Yang Wan li –(1127-1206)

In Éloge de la cabane

Poèmes choisi et traduits du chinois par

Cheng Wing fun & Hervé Collet

Moundarren, 2009

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