Siegfried Plümper-Hüttenbrink (dimanche, 13 avril 2008)

Silhouette de nous-mêmes, elle l’est, à nous faire toucher à nous-mêmes en notre absence. Tactile – absente – muette.
Penché à la renverse, nous retournant d’entre le froissé des pages, dans un corps tenu en éveil, comme blanchi de son ombre, chu en inertie… Une sorte de poids mort, de gisant dont seule l’ouïe resterait vive, et que serait le corps lisant d’un dormeur qui n’en finirait pas d’enregistrer une espèce d’histoire à dormir debout. »
Siegfried Plümper-Hüttenbrink
De la lecture
De la lecture
(Selon Walter Benjamin et Ludwig Wittgenstein)
La main courante, 2006
La main courante, 2006
17:06 | Lien permanent
Commentaires
c'est la poésie dans tes pensées que j'aime.
felicitation, Siegfried!
un grand bonjour de New York
Nina
Écrit par : nina goedé | mardi, 26 août 2008