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Pour accompagner Audrey Rupp (vendredi, 25 octobre 2013)

Notre amie Audrey Rupp vient de mourir.

Nous avons travaillé ensemble pendant des années au Centre régional des lettres d’Aquitaine.

 Ce furent des moments qui comptent encore.

Nous en avons partagé bien d’autres, ailleurs.

Que mes pensées et celles des miens l’accompagnent ainsi que ses chers Fred et Marie.

 

 

« Le premier Jour où je fus une Vie

Je m’en souviens — Quel silence —

Le dernier Jour où je fus une Vie

Je m’en souviens — pareillement —

 

Il fut plus silencieux — bien que le premier

Fût silence —

Il fut vide — tandis que le premier

Était plein —

 

Ce fut — mon ultime Occasion —

Mais aussi

Ma plus tendre Expérience

Envers les Hommes —

 

“Lequel je choisis ?” —

Cela — je ne saurais dire —

« Ce qu’Ils choisissent ?”

Demande à la Mémoire ! »

 

 Emily Dickinson

 Cahier 40, poème 823

 Y aura-t-il pour de vrai un matin

 Traduit et présenté par Claire Malroux

José Corti, 2008

13:02 | Lien permanent | Tags : audrey rupp, emily dikinson, y aura-it-il pour de vrai un matin, claire malroux, josé corti