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Zheng Chouyu, « Village aborigène » (samedi, 16 juin 2018)

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DR

 

« Ma femme est un arbre, moi aussi ;

mais ma femme est un bon métier à tisser,

sa navette-écureuil tisse des nuages arachnéens,

ces nuages, là-haut, sont ceux qu’elle aime tisser

 

et moi, j’espère bien que mon unique tâche

sera de faire sonner dans ma poitrine

la cloche d’une école

puisque j’ai atteint l’âge…

où les piverts se posent sur mon bras »

1962

 

 

Zheng Chouyu

in Le ciel en fuiteAnthologie de la nouvelle poésie chinoise

Édition établie et traduite par Chantal Chen-Andro & Martine Valette-Hémery

Circé, 2004

http://www.editions-circe.fr/livre-Le_ciel_en_fuite_%E2%8...

17:39 | Lien permanent | Tags : zheng chouyu, villa aborigène, le ciel en fuit, anthologie de la nouvelle poésie chinoise, chantal chan-andro, martine valette-hémery, circé