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Jean-François Bory : d'Annunzio

avec méthode mais « comme en vacances »

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Voici un joli petit livre dont chacun pourra tirer profit s’il a un tant soit peu de curiosité, d’humour, de goût pour la digression, la surprise, et la prose (re)tenue – c’est dire si elle est absolument débridée.
On ne présente plus Jean-François Bory qui, depuis longtemps, délivre du plaisir, de la dérision, et des raisons de croire encore aux pouvoirs de la littérature puisque aussi poète visuel soit-il, le récit ne l’a jamais abandonné – ou est-ce l’inverse – et voici qu’il nous en apporte une nouvelle preuve joyeuse bien qu’érudite. De D’Annunzio, donc il est question, mais aussi de Walter Scott, du monstre du Loch-Ness, de Francis Ponge, de Jules Renard, d’Ivan Messac, de traduction, d’un hôtel rococo au bord du lac de Garde, de plusieurs fiancées, de la Yougoslavie – et principalement de la recherche de la direction du château de Trsat –, du Vittoriale, d’un œil +un œil perdus… bref « de la vie, c’est-à-dire pour moi, de l’écriture ».
Problématique D’Annunzio ? Certes. Mais si on ne « s’intéresse à rien qu’à tout à la fois », le terrain est libre, la rive ferme, le ratage infini, et l’objet du mythe toujours repoussé d’être approché « avec méthode, mais “comme en vacances” ». D’ailleurs, il reste, à Jean-François Bory, plusieurs « façons » de rater un livre sur Gabriele D’Annunzio et c’est tant mieux.


Claude Chambard


Jean-François Bory
Dix-sept façons de rater un livre sur D’Annunzio
Spectres familiers
72 p. ; 12 € ; isbn : 978.2.909857.13.8

Pour la photographie de Jean-François Bory merci à Poésie Marseille

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