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Bernard Chambaz, « Entre-Temps »

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« Tout est dit Je recopie me contente de recopier (un ciel)

Et tout est à redire

Le premier d’entre nous aurait-il écrit

Des mots d’amour

Devrions-nous bouder je t’aime mon lou bijou

Lumière usée mais neuve malgré la finitude l’

Indivisible nuage boudoir

Et je voudrais ce midi d’après Pâques nous embrasser encore

Sous ce baquet inestimable d’étoiles pourpres

 

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Nous partions du jardin y revenions

La neige avait fondu

Entre les signes à tout jamais penchés du mot citronnier

Le chemin presque couché car l’endroit ventait drôlement

Oui j’aimerais tant saisir pourquoi

Poésie donne

Toujours sur une forme de futur antérieur

Le refus d’une débâcle

Indéfinie »

 

Bernard Chambaz

« Le monde indéfini du futur antérieur »

in Entre-Temps

Coll. Poésie, Flammarion, 1997

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