UA-62381023-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Fan Chengda , « Chantant mes pensées en riant de moi-même »

052102523120147578.jpg

 

« Des glaçons glissent de l’auvent, le printemps est encore gelé ;

Mes portes même tard restent fermées.

Je vis retiré et oisif, surpris quand vient un visiteur,

Vieillissant, paresseux, je crains que viennent des missives.

Jour après jour, j’ordonne d’arroser les bambous

Et chaque matin, je prends des nouvelles des pruniers.

Le jardinier certainement rit de moi en secret,

Qui prétend que mon cœur n’est plus que cendres. »

 

Fan Chengda — 1126-1193

« La dynastie des Song du Sud »

Traduit, présenté et annoté par Stéphane Feuillas

In Anthologie de la poésie chinoise

La Pléiade, Gallimard, 2015

Les commentaires sont fermés.