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Un reste de crayon

crayon.jpgJ’ai toujours dans ma poche un reste de crayon.

J’ignore, le plus souvent,  d’où il vient.

Lorsqu’il n’est pas dans ma poche, je le retrouve entre les feuillets d’un livre, marquant la page où une autre affaire m’a entraîné à quitter sa lecture. Cette autre affaire peut être la lecture d’un second livre, auquel cas il me faut trouver un nouveau bout de crayon. Ce n’est pas toujours facile. Je me résout souvent au porte-mines en plastique, même si c’est, évidemment, beaucoup moins bien.

Je le retrouve aussi souvent au fonds de mon cartable, entre un carnet et un livre, dans une chemise en carton ou sous mon étui à lunettes. Il est malin, il se faufile dans les plis du vieux cuir tout usé, mais je le repère très vite, il le sait.

Quand je pars pour plusieurs jours, je le range, avec mon stylo plume et une gomme, dans un vieux plumier métallique fermé par un gros élastique.

Je glisse toujours un reste de crayon dans mes carnets de voyage et autres guides. C’est très pratique pour marquer des impressions, noter des mots dont nous n’avons pas compris le sens et que nous pourrons retrouver dans le dictionnaire le soir à l’étape, ou tracer des circuits.

 

extrait d'un travail en cours

Commentaires

  • J'ai l'impression d'être le personnage dont vous parlez..., mais peu importe. J'ai hâte de lire ce travail.

  • Tailler la route et tailler le crayon... Cher Claude Chambard, j'aime beaucoup ce texte. Beaucoup.

  • vive les bouts de crayon ... j'en ai des pots entiers mainteant que ce ne sont plus les poches qui accompagnent mes journées

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