Yang Wan li, « la nuit, buvant »
« la nuit, je bois dans le studio vide et froid
je me déplace pour me rapprocher du poêle gainé de bambou
le vin est nouveau, pressé de ce soir
la bougie est courte, restée de la nuit dernière
un morceau de canne à sucre pourpre, gros comme une poutre
une mandarine dorée, même le miel ne saurait lui être comparé
dans l’ivresse monte un poème
je saisis mon pinceau, impossible d’écrire »
Yang Wan li –(1127-1206)
In Éloge de la cabane
Poèmes choisi et traduits du chinois par
Cheng Wing fun & Hervé Collet
Moundarren, 2009