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  • Bernard Chambaz, « Entre-Temps »

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    « Tout est dit Je recopie me contente de recopier (un ciel)

    Et tout est à redire

    Le premier d’entre nous aurait-il écrit

    Des mots d’amour

    Devrions-nous bouder je t’aime mon lou bijou

    Lumière usée mais neuve malgré la finitude l’

    Indivisible nuage boudoir

    Et je voudrais ce midi d’après Pâques nous embrasser encore

    Sous ce baquet inestimable d’étoiles pourpres

     

     _____________________________________________

     

    Nous partions du jardin y revenions

    La neige avait fondu

    Entre les signes à tout jamais penchés du mot citronnier

    Le chemin presque couché car l’endroit ventait drôlement

    Oui j’aimerais tant saisir pourquoi

    Poésie donne

    Toujours sur une forme de futur antérieur

    Le refus d’une débâcle

    Indéfinie »

     

    Bernard Chambaz

    « Le monde indéfini du futur antérieur »

    in Entre-Temps

    Coll. Poésie, Flammarion, 1997