vendredi, 25 décembre 2015
Hannah Arendt, « Heureux celui qui n’a pas de patrie »
« Une fille et un garçon
au bord du ruisseau et dans la forêt,
d’abord ils sont jeunes ensemble,
puis ensemble ils sont vieux.
Dehors les années s’étendent
Et ce qu’on nomme la vie,
L’être-ensemble habite dedans
Qui ne connaît ni la vie ni les ans.
Hannah Arendt
Heureux celui n’a pas de patrie. Poèmes de pensée
Traduit de l’allemand par François Mathieu
Edition établie, annotée et présentée par Karin Biro
Payot, 2015
15:06 Publié dans Écrivains, Édition | Lien permanent | Tags : hannah arendt, heureux celui n'a pas de patrie, françois mathieu, karin biro, payot