Li Qingzhao, « Le printemps est venu »
pour saluer le Nouvel An chinois – fête du Printemps
année du Singe de feu
« Le printemps est venu jusqu’à ma cour.
Tendre est le vert des herbes.
Les boutons rouges des pruniers,
à peine éclatés,
sont près à s’épanouir.
Les nuages bleus s’estompent
en poussière de jade.
Je m’attarde à mon rêve de l’aube :
Je brisais avec toi
la cruche printanière.
Les ombres des fleurs s’alanguissent
et se posent sur les portes.
La lueur pâle de la lune s’étale
sur le rideau translucide.
Un si beau soir !
Deux fois en trois ans,
tu as manqué le printemps.
Reviens, reviens vite !
Et jouissons de celui-ci
jusqu’au fond de nos cœurs ! »
Li Qingzhao (1084-1151 ?)
Les fleurs du cannelier
Traduit du chinois par Zheng Su
Interprété et présenté par Ferdinand Stoces
Ophée / La Différence, 1990