lundi, 21 juillet 2008
Colette Fellous

Plein été
Gallimard, 2007
17:54 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent
dimanche, 20 juillet 2008
Paul Gadenne

Et l’on me parle de pieds dans les pantoufles. »
Le Rescapé (carnet novembre 1949 – mars 1951)
Séquences, 1993
17:04 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent
samedi, 19 juillet 2008
Jacques Borel

Naturellement aussi qu’il y à l’époque : ah ! leur superbe, aux grands ancêtres, ou leur innocence, on ne peut qu’y rêver avec nostalgie : comment faire ? Rien n’est de nous, rien, jamais, tout entier, ne vient de nous – seule la façon de le vivre, peut-être – rien n’est à nous. »
Un voyage ordinaire
Le temps qu’il fait, 1993
12:35 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent
vendredi, 18 juillet 2008
Joël Vernet

Visage de l’absent
L’Escampette éditions, 2005
15:07 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent
jeudi, 17 juillet 2008
Gil Jouanard

Le jour et l’heure
Verdier, 1998
09:44 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent
mercredi, 16 juillet 2008
Poezibao
Nous connaissons et apprécions tous – j'imagine – le travail sans faille de Florence Trocmé sur son site Poezibao.
C'est pourquoi aujourd'hui je suis d'autant plus touché d'y voir chroniqué Le Chemin vers la cabane.
Une visite s'impose, s'il fallait une raison.

http://poezibao.typepad.com/poezibao/2008/07/le-chemin-ve...
14:59 Publié dans Livre | Lien permanent
vendredi, 11 juillet 2008
Delbecq/Chambard/Abzac
Quelques souvenirs d'un moment comme j'en aimerais beaucoup.
On recommencera.
Merci à Permanences de la littérature & à Marie Devers pour les photographies.



12:02 Publié dans Manifestations | Lien permanent
mercredi, 09 juillet 2008
Pour le livre

Les acteurs du livre sont néanmoins inquiets car beaucoup d’idées fausses sont colportées sur la loi par quelques multi- nationales du commerce culturel. Le lobbying qu’elles exercent auprès des parlementaires est à l’origine de ces amendements. Il vise à déréguler le marché du livre afin d’imposer un modèle commercial basé sur une volonté d’hégémonie et une stratégie purement financière. Derrière leurs arguments démagogiques mêlant modernité, défense du pouvoir d’achat et même écologie se cache un combat contre la création, la diversité, la concurrence et l’accès du plus grand nombre au livre.
Ce modèle culturel français, nous y sommes pour notre part indéfectiblement attachés. Ses vertus sont multiples. Avec plus de 2 500 points de vente, le réseau des librairies est dans notre pays l’un des plus denses au monde. Il permet, aux côtés des bibliothèques, un accès au livre aisé et constitue un atout important pour l’aménagement du territoire et l’animation culturelle et commerciale des centres-villes. Ce réseau de librairies indépendantes cohabite avec d’autres circuits de diffusion du livre, les grandes surfaces culturelles, la grande distribution, les clubs de livres ou Internet. Depuis de nombreuses années et à l’inverse d’autres secteurs culturels comme le disque ou la vidéo, le marché du livre se développe sans qu’aucun circuit n’écrase ses concurrents. Chaque circuit joue son rôle et le lecteur bénéficie d’un véritable choix. Pour la création et l’édition, cette densité et cette variété des circuits de vente du livre offrent à chaque auteur et à chaque livre le maximum de chances d’atteindre son public, qu’il s’agisse d’un premier roman, d’un ouvrage de recherche, d’un livre pour enfant, d’une bande dessinée, d’une œuvre traduite, du dernier roman d’un auteur connu, d’un livre pratique ou d’un ouvrage scolaire. Tous les livres pour tous les publics, voilà notre modèle.
Ce modèle, c’est la loi du 10 août 1981 sur le prix du livre qui en est le pivot et le garant. Cette loi infléchit les règles du marché afin de tenir compte de la nature culturelle et économique particulière du livre. Elle passe aujourd’hui pour l’une des premières véritables lois de développement durable. Elle confie à l’éditeur la fixation du prix des livres qu’il publie. Les livres se vendent au même prix quel que soit le lieu d’achat, dans une librairie, une grande surface ou sur Internet, durant au moins deux ans. Ce système évite une guerre des prix sur les best-sellers qui ne permettrait plus aux libraires de présenter une offre de titres diversifiée ni aux éditeurs de prendre des risques sur des ouvrages de recherche et de création qui ont besoin de temps et de visibilité dans les librairies pour trouver leur public. De surcroît, le prix unique fait baisser les prix. Contrairement aux idées reçues, les chiffres de l’INSEE montrent en effet que depuis une dizaine d’années les prix des livres ont évolué deux fois moins vite que l’inflation. En favorisant la richesse, la diversité et le renouvellement de la création et de l’édition, en lieu et place d’une standardisation si courante dans de multiples secteurs aujourd’hui, en permettant une variété et une densité de points de vente du livre particu-lièrement remarquables, en privilégiant une véritable concurrence au détriment de la « loi de la jungle » et en maintenant des prix beaucoup plus accessibles que dans la majorité des autres pays développés, le prix unique du livre est une chance pour le lecteur et pour notre culture.
La loi du 10 août 1981 n’est ni obsolète ni corporatiste. Si elle mérite un débat, c’est pour la rendre plus vivante et plus forte encore.
FACE AUX MENACES CONTRE LE PRIX UNIQUE DU LIVRE, LES PROFESSIONNELS ET LES LECTEURS SE MOBILISENT
Rejoignez l’appel pour le livre en le signant chez votre libraire ou sur Internet.
Toutes les informations sont disponibles sur le site : http://pourlelivre.wordpress.com
14:50 Publié dans Livre | Lien permanent
jeudi, 03 juillet 2008
Benoît Delbecq & Claude Chambard, château d'Abzac


13:48 Publié dans Manifestations | Lien permanent
mercredi, 02 juillet 2008
Bordeaux Jazz Festival : FIN
Notre ami Philippe Méziat a mis en ligne sur le site du BJF (lien en colonne de gauche) cette lettre ouverte à Alain Juppé, que nous relayons à titre d'exemple de politiques culturelles qui ne sont ni politique ni cuturelle – c'est devenu si courant que c'en est tristement banal. L'annonce de la fin du Bordeaux Jazz Festival n'est pas pour rassurer à l'heure où on nous fait miroiter, dans une inculture quasi générale, mais à coups de grands effets de manches, un possible Bordeaux capitale européenne de la culture en 2013. Avec qui, et quels moyens ?
Monsieur le Maire,
Je viens vers vous, chose inhabituelle, pour vous annoncer que le « Bordeaux Jazz Festival » ferme ses portes, replie son ombrelle, et n’aura donc plus lieu. Je suis bien désolé de vous annoncer cette fin, d’autant qu’elle s’accompagne d’un « dépôt de bilans » plutôt positif. Les documents joints font apparaître en effet une augmentation de la fréquentation, un résultat d’exercice bénéficiaire, le bonheur d’une huitième édition vraiment très réussie à tous points de vue. Mais le texte qui accompagne ces bilans chiffrés fait ressortir de façon criante le lent étouffement dans lequel nous sommes plongés depuis des années, l’administratrice du festival et moi-même, dans la mesure où nous effectuons ce travail dans des conditions qui n’ont jamais été vraiment supportables, et qui se dégradent au fur et à mesure que le festival prend de l’ampleur, quand les aides mises à notre disposition par vos services restent à un niveau très insuffisant. J’ai régulièrement attiré l’attention sur ces points, je n’ai jamais été entendu ; je crois donc qu’il n’y a pas lieu pour nous d’insister davantage.
Je crois que nous perdons tous là une occasion unique de voir, sur Bordeaux et la région Aquitaine, un grand festival de jazz se déployer, qui aurait pu à la fois regrouper un public nombreux et proposer des artistes irréfutables. Nous avions – nous avons toujours mais ce n’est plus d’actualité – le désir et la compétence pour faire exister une telle manifestation : connaissance du terrain régional, national et international, reconnaissance de la profession et des plus grands médias, communication originale et particulièrement remarquée, rigueur dans la gestion, enthousiasmes partagés dans la mise en place des équipes, soutien des publics, capital de sympathie à son maximum. « BJF », comme on l’appelle familièrement, aurait pu s’accompagner d’un développement parallèle des musiques que nous aimons sur l’ensemble de la région, et trouver ainsi sa place dans le projet qui porte actuellement la ville vers le titre de « capitale européenne de la culture ».
Tout cela doit être viré au passé. Nous avons obtenu, lentement certes mais régulièrement, des aides accrues des autres collectivités territoriales. Nous avons même décroché, en une période dont vous savez qu’elle n’est pas favorable, une aide de l’Etat. Nous avons pour réussir, car nous avons réussi – mais à quel prix humain ! – été chercher les aides de la profession, sociétés civiles et autres, des aides privées également. Nous n’avons pas obtenu le même encouragement de la ville dont le festival porte le nom, et dont vous êtes le premier magistrat.
C’est avec le sentiment d’avoir bien œuvré pour l’art, la culture et notre cité que nous cessons notre activité. Au bout du compte, le rendez-vous que Bordeaux avait avec l’une des musiques actuelles les plus riches n’aura pas pu prendre l’ampleur que nous souhaitions. Sans doute aviez-vous d’autres priorités.
Je vous prie de recevoir, monsieur le Maire, l’assurance de ma considération respectueuse, et de ma reconnaissance aussi car vous nous avez permis, au travers de vos aides et de l’appui des professionnels de la mairie, un parcours qui ne laisse aucun héritage, mais certainement des traces profondes.
Philippe Méziat
12:40 Publié dans Musique | Lien permanent