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buvant seul sous la lune

  • Li Po, « Au milieu des herbes sauvages j’aperçois une boule de pissenlit »

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    Su Liupeng, Portrait de Li Po ivre, 1844, Musée de Shangai

     

    « Ivre je me rends à la ferme

    je marche en chantant dans la campagne sauvage

    est-ce possible, là au milieu des herbes vertes,

    un autre vieillard à tête blanche ?

    Je le cueille et le tiens face à moi, comme devant un miroir clair

    les mêmes tempes blanches

    humble plante, tu sembles rire de moi

    mais déjà le vent d’est disperse notre tristesse »

     

    Li Po (701-762)

    Buvant seul sous la lune

    traduit du chinois par Cheng Wing fun & Hervé Collet

    Mounadarren, 1988

     

    un des derniers poèmes de Li Po, pour tous mes amis Claude

  • Li Po, « Neuvième jour du neuvième mois »

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    « aujourd’hui les nuages et le paysage sont superbes

    les eaux sont vertes, les montagnes d’automne lumineuses

    j’ai emporté un pichet de vin Nuées des immortels,

    et cueilli des chrysanthèmes épanouis dans le froid

    l’endroit est retiré, au milieu de pins et de rochers antiques

    le vent clair se lève, résonnent la soie des cordes et le bambou des flûtes

    je regarde dans ma coupe le reflet de mon visage réjoui

    riant seul, à nouveau je me sers

    ivre mon bonnet tombe, la lune au-dessus de la montagne

    nonchalant je chante, songeant aux parents et aux amis »

     

    Li Po

    Buvant seul sous la lune

    Traduit du chinois par Cheng Wing fun & Hervé Collet

    Moundarren, 1999, réédition 2018

    https://moundarren.com/livre/li-po/

  • Li Po, « Jour de printemps, après l’ivresse évoquant mon sentiment »

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    Li Po par Liáng Kǎi

     

    « vivre en ce monde est comme un grand rêve

    à quoi bon se fatiguer ?

    aussi tout le jour je suis ivre

    je m’effondre et m’allonge sur le perron

    au réveil je regarde dans la cour

    un oiseau chante parmi les fleurs

    dis-moi, quelle saison est-ce ?

    “dans le vent du printemps chante le loriot”

    ému par cela je suis pour soupirer,

    mais devant le vin me sers à nouveau

    je chante à haute voix, attendant la lune claire

    quand mon chant s’achève mon sentiment est apaisé »

     

    Li Po (701-762)

    Buvant seul sous la lune

    Traduit du chinois par Cheng Wing fun & Hervé Collet

    Moundarren, 1988

    http://moundarren.com/