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Ruan Ji, « Ce que j’ai au cœur »

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« Profonde était la nuit. Le sommeil me fuyait.

Je me levai, m’assis, jouai sur ma cithare.

Sur les minces rideaux se reflétait la lune.

Et un zéphyr très doux faisait frémir ma robe.

Une oie solitaire pleura dans la broussaille ;

Un oiseau en criant passa aux bois du nord.

J’ai erré çà et là. Qu’espérais-je donc voir ?

Seul un chagrin profond a tourmenté mon cœur. »

 

Ruan Ji (201-263, période des Trois royaumes)

Ce que j’ai au cœur est composé de 183 poèmes, celui-ci est le premier

Traduit par François Martin

In Anthologie de la poésie chinoise

La Pléiade, Gallimard, 2015

Commentaires

  • La poésie chinoise ancienne, celle de l'époque Tang et aussi de celle des Song, est une suite de merveilles,,dont l'économie de moyens expressifs et d'emphatiques envolees nous imressionne.

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