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Livre - Page 36

  • Pour le livre

    affiche_pll_hd.jpgPour ma 100ème note, on comprendra qu'il n'est pas anodin que je souhaite relayer l'appel pour le livre.
    Poursuivre, il le faut.
     
    “ Des amendements proposés par des députés de la majorité parlementaire lors de l’examen du projet de loi de modernisation de l’économie ont ouvert un large débat sur la loi du 10 août 1981 relative au prix du livre, dite « loi Lang ». Les professionnels du livre, auteurs, traducteurs, éditeurs et libraires, rejoints par les bibliothécaires et de nombreux acteurs du livre en régions, ont expliqué d’une même voix que ces amendements remettaient en cause la loi de 1981 et menaçaient les équilibres du marché du livre, ainsi que la diversité de la création et de l’édition françaises. Leur mobilisation a été relayée par des membres du gouvernement. Madame Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication, a souligné combien cette loi restait un outil indispensable pour protéger la littérature. Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, quant à elle, a indiqué ne vouloir changer ni la politique du livre ni le système législatif actuel.
    Les acteurs du livre sont néanmoins inquiets car beaucoup d’idées fausses sont colportées sur la loi par quelques multi- nationales du commerce culturel. Le lobbying qu’elles exercent auprès des parlementaires est à l’origine de ces amendements. Il vise à déréguler le marché du livre afin d’imposer un modèle commercial basé sur une volonté d’hégémonie et une stratégie purement financière. Derrière leurs arguments démagogiques mêlant modernité, défense du pouvoir d’achat et même écologie se cache un combat contre la création, la diversité, la concurrence et l’accès du plus grand nombre au livre.
    Ce modèle culturel français, nous y sommes pour notre part indéfectiblement attachés. Ses vertus sont multiples. Avec plus de 2 500 points de vente, le réseau des librairies est dans notre pays l’un des plus denses au monde. Il permet, aux côtés des bibliothèques, un accès au livre aisé et constitue un atout important pour l’aménagement du territoire et l’animation culturelle et commerciale des centres-villes. Ce réseau de librairies indépendantes cohabite avec d’autres circuits de diffusion du livre, les grandes surfaces culturelles, la grande distribution, les clubs de livres ou Internet. Depuis de nombreuses années et à l’inverse d’autres secteurs culturels comme le disque ou la vidéo, le marché du livre se développe sans qu’aucun circuit n’écrase ses concurrents. Chaque circuit joue son rôle et le lecteur bénéficie d’un véritable choix. Pour la création et l’édition, cette densité et cette variété des circuits de vente du livre offrent à chaque auteur et à chaque livre le maximum de chances d’atteindre son public, qu’il s’agisse d’un premier roman, d’un ouvrage de recherche, d’un livre pour enfant, d’une bande dessinée, d’une œuvre traduite, du dernier roman d’un auteur connu, d’un livre pratique ou d’un ouvrage scolaire. Tous les livres pour tous les publics, voilà notre modèle.
    Ce modèle, c’est la loi du 10 août 1981 sur le prix du livre qui en est le pivot et le garant. Cette loi infléchit les règles du marché afin de tenir compte de la nature culturelle et économique particulière du livre. Elle passe aujourd’hui pour l’une des premières véritables lois de développement durable. Elle confie à l’éditeur la fixation du prix des livres qu’il publie. Les livres se vendent au même prix quel que soit le lieu d’achat, dans une librairie, une grande surface ou sur Internet, durant au moins deux ans. Ce système évite une guerre des prix sur les best-sellers qui ne permettrait plus aux libraires de présenter une offre de titres diversifiée ni aux éditeurs de prendre des risques sur des ouvrages de recherche et de création qui ont besoin de temps et de visibilité dans les librairies pour trouver leur public. De surcroît, le prix unique fait baisser les prix. Contrairement aux idées reçues, les chiffres de l’INSEE montrent en effet que depuis une dizaine d’années les prix des livres ont évolué deux fois moins vite que l’inflation. En favorisant la richesse, la diversité et le renouvellement de la création et de l’édition, en lieu et place d’une standardisation si courante dans de multiples secteurs aujourd’hui, en permettant une variété et une densité de points de vente du livre particu-lièrement remarquables, en privilégiant une véritable concurrence au détriment de la « loi de la jungle » et en maintenant des prix beaucoup plus accessibles que dans la majorité des autres pays développés, le prix unique du livre est une chance pour le lecteur et pour notre culture.
    La loi du 10 août 1981 n’est ni obsolète ni corporatiste. Si elle mérite un débat, c’est pour la rendre plus vivante et plus forte encore.
    FACE AUX MENACES CONTRE LE PRIX UNIQUE DU LIVRE, LES PROFESSIONNELS ET LES LECTEURS SE MOBILISENT
    Rejoignez l’appel pour le livre en le signant chez votre libraire ou sur Internet.
    Toutes les informations sont disponibles sur le site : http://pourlelivre.wordpress.com

  • Le Chemin vers la cabane

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    Vient de paraître : 

     
    ” Cet été-là, je ne sais pas où était la petite maison de pierre.

    Si l’amour se souvient de la naissance de l’amour, si la terre était déjà rouge, si les 48 carreaux découpaient déjà le jardin
    Je ne me souviens pas de la petite maison de pierre cet été là.

    Je ne sais pas où est la cabane.
    & tu n’es toi-même sûre de rien. ”

     

    Troisième volume d'Un nécessaire malentendu après La Vie de famille & “Ce qui arrive”, chez le même éditeur.

    64 p. ; ill. ; 10 € isbn : 978.2.915232.51.6

    Le bleu du ciel : http://editionlebleuduciel.free.fr/

    mail : bleuduciel@wanadoo.fr

  • Young Appolo à la Cabane

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     Vient de paraître

    aux éditions La Cabane à Bordeaux

    14,5x19 ; 16 p. ; ean : 9782916193120 ; 6 € 

    Commandes et renseignements : lacabane_edit@yahoo.fr

  • Young Appolo

    Je suis assis au pied des Pyrénées entre roc & mer.
    Tout près, je le sais, il y a la guerre qui me poursuit.
    J’aurais voulu venir ici pour d’autres raisons. J’aurais pu m’asseoir à la terrasse de ce petit café & réfléchir & écrire pendant des jours & des jours.
    Aujourd’hui, je dois – oui, je dois – rester assis là & attendre.
    Je ne sais pas effacer mes traces. Les chiens me trouveront.
    La lumière & l’air sont si mobiles que j’en ai mal aux yeux.
    Par quels mots suis-je parvenu jusqu’ici… par quels mots, serai-je conduit au récit de ma fin. À la fin du récit.
    Je n’ai plus de force dans les mains.
    Les mots se dérobent, ils ne comprennent pas qu’ils sont le récit sans moi.

    977109173.jpgextrait de Young Appolo, à paraître

    aux éditions La Cabane à Bordeaux, le 11 juin.

    14,5x19 ; 16 p. ; ean : 9782916193120 ; 6 € 

    Commandes et renseignements : lacabane_edit@yahoo.fr

     

  • Depuis des jours

    depuis des jours la pluie
    ce matin du brouillard

    j’habite la petite maison de pierre
    cette petite maison qui m’émeut
    car elle ressemble à la petite maison
    de mon enfance
    où je suis heureux pour toujours

    depuis des jours la pluie
    & ma petite voix qui chuchote
    « tu es d’un autre siècle »


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    Ces quelques lignes constituent la page 19 de mon prochain livre,

    le Chemin vers la cabane, à paraître en juin au bleu du ciel.

  • Je suis resté immobile....

    Je suis resté immobile une grande partie de la soirée devant une tasse. Il faut être fou pour fabriquer l’avenir. Comme ce mot est étrange ce matin.

    Puis je suis allé m’allonger le long du muret en moellons pour parler avec les anciens. Pour la première fois le ciel était clair. La Grande & la Petite Ourse, le Chariot, le Lion & le Petit Lion, la Chèvre, le Lynx… Il faisait froid. Grandpère m’a dit qu’il avait parlé avec ton grand-père. Que c’était bien nous deux. Nous avons parlé assez longtemps. Tout était très silencieux. J’ai pensé que le lierre allait s’entortiller autour de mon corps. Grandpère m’a tendu un gobelet que son père avait forgé. L’eau était fraîche & avait un petit goût de fer. « Ne sois pas mélancolique » m’a t-il dit.

     

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    Ces quelques lignes constituent la page 57 de mon prochain livre à paraître en juin au bleu du ciel. 

  • Thomas Bernhard, « Maîtres anciens »

    39126115.jpg« Le monde et l’humanité sont parvenus à un état infernal auquel le monde et l’humanité n’étaient encore jamais parvenus au cours de l’histoire, voilà la vérité, voilà ce qu’à dit Reger. En fait, c’est positivement idyllique, tout ce que ces grands penseurs et ces grands écrivains ont prophétisé, a dit Reger, tous tant qu’ils sont, bien qu’ils aient estimé avoir décrit l’enfer, n’ont tout de même décrit qu’une idylle qui, comparée à l’enfer dans lequel nous vivons aujourd’hui, a été une idylle positivement idyllique, voilà ce qu’à dit Reger. Tout ce qu’on trouve aujourd’hui est rempli de grossièreté et rempli de méchanceté, de mensonge et de trahison, a dit Reger, jamais l’humanité n’a été aussi impudente et perfide qu’aujourd’hui. Où que nous regardions, où que nous allions, nous ne voyons que méchanceté et bassesse et trahison et mensonge et hypocrisie et jamais rien que l’abjection absolue, peu importe ce que nous regardons, peu importe où nous allons, nous sommes confrontés à la méchanceté et au mensonge et à l’hypocrisie. Que voyons-nous d’autre que mensonge et méchanceté, qu’hypocrisie et trahison, qu’abjection la plus abjecte lorsque nous sortons ici dans la rue, lorsque nous nous hasardons à sortir dans la rue, a dit Reger. Nous sortons dans la rue et nous entrons dans l’abjection, a-t-il dit, dans l’abjection et dans l’impudence, dans l’hypocrisie et dans la méchanceté. Nous disons, il n’y a pas de pays plus menteur, pas de plus hypocrite et pas de plus méchant que ce pays, mais quand nous sortons de ce pays ou que nous regardons seulement au-delà, nous voyons qu’en dehors de notre pays, aussi, seuls la méchanceté et l’hypocrisie et le mensonge et l’abjection donnent le ton. Nous avons le gouvernement le plus répugnant qu’on puisse imaginer, les plus hypocrite, le plus méchant, le plus grossier et en même temps le plus bête, disons-nous, et naturellement ce que nous pensons est juste, et nous le disons d’ailleurs à tout moment, a dit Reger, mais lorsque nous regardons en dehors de ce pays abject, hypocrite et méchant et menteur et bête, nous voyons que les autres pays sont tout aussi menteurs et hypocrites et, tout compte fait, tout aussi abjects, a dit Reger. »
     
    Thomas Bernhard
    Maîtres anciens
    Traduit de l’allemand par Gilberte Lambrichs
    Gallimard, coll. Du Monde entier,  1998, rééd. Folio n° 2276, 1991

     

  • Appel pour le livre

    Internet, le livre et la circulation des idées

    Appel pour le livre

    Lekti lance une pétition à laquelle j'adhère résolument. Je ne puis que vous inciter à la signer pour que ce qui nous réunit le mieux, le livre, soit toujours et encore un lieu d'amitié, de folie, de résistance et pas seulement un produit commercial.


    Vous pouvez signer le texte de la lettre ouverte présentée ci-dessous.

    http://www.lekti-ecriture.com/contrefeux/Appel-pour-le-livre,316.html

    Internet est une chance formidable pour le livre : ce médium permet à l’ensemble des lecteurs de percevoir une production qui était jusque-là, parfois, difficile d’accès. Internet permet de découvrir de nouveaux auteurs, de nouveaux textes, de nouveaux éditeurs, et d’enrichir considérablement l’accès à la culture pour tous.

    Pour autant, depuis moins d’un an, la mise en place d’un vaste monopole sur la vente en ligne de livres sur l’Internet, avec Amazon.fr, menace de manière profonde la diversité culturelle que nous sommes en mesure d’attendre de l’Internet. La politique commerciale très agressive de ce groupe, qui demande des marges commerciales extrêmement élevées aux plus petits éditeurs, les fragilisant de manière excessive, afin de financer leur politique de frais de port offerts, menace de manière profonde la promesse d’une plus grande accessibilité au livre pour tous, sur l’Internet.

    Amazon exclut désormais, de manière systématique, la présentation de livres dont les éditeurs refusent de se soumettre à leurs conditions commerciales. La politique des frais de port offerts par Amazon est rendue possible par la demande de surremises aux éditeurs, non par une plus grande efficacité économique, contrairement à ce qu’il est souvent affirmé. La gratuité des frais de port est une illusion, puisque ce dispositif est « financé » par les éditeurs, à qui il est demandé une remise plus importante.

    Amazon.fr a été condamné en décembre 2007 pour le non-respect de la loi Lang, autrement appelée Loi sur le prix unique du livre, une loi considérée comme « la première loi de développement durable », qui garantit un prix de vente des livres souvent inférieur à celui pratiqué dans des pays qui ne disposent pas d’un tel dispositif, et permet à l’ensemble des acteurs du livre de recevoir une juste rétribution.

    Amazon a décidé de ne pas respecter le jugement, de manière volontaire, et de stigmatiser de manière très violente, à travers un forum et une pétition, les librairies françaises. Contrairement à ce qu’il est parfois affirmé, les gens du livre, notamment les libraires, n’ont pas peur de la révolution numérique. Ils ont simplement besoin que soient respectés les principes essentiels liés au commerce du livre, qui sont ceux d’une concurrence saine basée sur le savoir-faire de chacun d’entre eux, afin d’assurer à tous un plus grand accès à la culture.

    Nous, simples lecteurs comme professionnels, demandons donc aux hommes politiques de réagir, et de renforcer les dispositions de la loi sur le prix unique du livre et de l’adapter à l’univers du numérique, afin qu’elle ne soit plus contournée de manière systématique par les grands sites Internet de vente en ligne dont certains, placés en situation d’abus de position dominante, concourent de manière importante à fragiliser le socle sur lequel peuvent s’appuyer les auteurs, pour diffuser la création et les idées.

    Nous demandons également aux pouvoirs publics de faire respecter une décision de justice qui vient justement de condamner un site Internet de vente de livres.

  • Christian Bourgois

    37a6584c105f09a5e5f797bbb8ecb135.jpgChristian bourgois était un seigneur. Ça devient rare. Il va falloir les protéger comme les baleines. C'était un éditeur, un grand.

    Né à Antibes en 1933, il est mort jeudi matin à Paris, à 74 ans, des suites d’un cancer qu’il a supporté avec son élégance coutumière. L'élégance d'un seigneur.

    Il aimait les livres et leurs auteurs et leurs traducteurs, c'est rare. 

    Jim Harrisson, Jean-Christophe Bailly, Antonio Lobo Antunes, Michel Deutsch, Laura Kasischke, Linda Lê, Juan Marsé, Enrique Vila-Matas… doivent tous être en larmes depuis hier. Ils ont perdu leur éditeur en France.

    Allez les rejoindre et tous les autres sur  www.christianbourgois-editeur.fr/

    Il va sérieusement manquer.

  • Le coffret, le secret

    bab9794e153b13157a1d42bc861af971.jpgLe coffret, le secret, quatre à quatre.

    Alina Reyes, Jacques Abeille, Claude Chambard, Gérard de Loiès. 19 € 

     

    http://www.zazieweb.fr/site/reagir.php?num=86587&readonly=true 

     

    Également un très long article de Katrin Alexandre "Lectures, onguents et voluptés" dans le numéro 7, novembre/décembre 2007, du Magazine des Livres. En voici le début : "Ce beau coffret de nouvelles érotiques, composé de quatre textes inédits proposés par les éditions In8 est d'abord un délice pour les yeux et pour le toucher. On ouvre les quatre livrets aux pages satinées comme on ouvre un écrin ou le cœur d'une pivoine pourpre, excité par le mystère qu'ils comportent." Allez lire la suite.

  • Les Carcasses

    fad0a48ff2a200a41ed250552be02656.jpgRaymond Federman

    Les Carcasses

     

    Si ce n'était Raymond Federman qui donc pourrait nous entraîner au pays des carcasses… pas grand monde… Pas grand monde en effet qui soit capable aujourd'hui, dans un univers littéraire de plus en plus étriqué et sec, qui ait les moyens de prendre la mort avec le sérieux nécessaire et la dérision indispensable. Cette histoire qui nous concerne évidemment, puisque, que l'on soit écrivain, mouche, rose, lion d'Afrique en exil à San Diego, radis, artichaut, chêne… on sera carcasse, dans la zone des carcasses où le temps prend le temps de ne plus bouger d'un iota. Pas grand monde qui soit capable surtout de faire ce remarquable saut de l'ange inversé à la fin – justement – pour nous remettre, le temps de quelques phrases, les idées en place, et la mort en face.

    « Dans un moment de réflexion j’ai levé les yeux là-haut sur les housses du ciel puis sur la splendide vue devant moi
    – incroyable – et j’ai pensé – quand tu mourras tout cela s’éteindra – plus rien à voir – nothing more –
    juste le noir – ça sera comme si tu plongeais dans un grand trou noir – la tête la première qui fendra l’air – »



    Librairie Olympique, 23, rue Rode - 33000 Bordeaux

    05 56 01 03 90 infos@librairie-olympique.fr

    2007 ; 11x18; 36 p. ; 6 € ; ISBN 978-2-9527604-1-6

  • La Rencontre dans l'escalier

    Vient de paraître par l'auteur de ce blog :

     

    6c69b24e8f7ac7b0e6aa649c83f2dbef.jpgLa Rencontre dans l'escalier

    Claude Chambard 

    Editions de l'Atelier In 8, www.atelier-in8.com/editions 

    Coll. La Porte à côtée ; 11x17 ; 40 p. ; 5 € ; isbn 978.2.916159.37.9 

    "Une maison, un salon, un bureau, un grenier, un escalier. Et des livres, des livres partout du sol au plafond. Un homme en bas, une femme en haut, que sépare chaque jour davantage l'escalier, cet escalier où montent et descendent leurs voluptueuses attentes, gonflées des mots que l'un habille ou travestit, emplies des mots que l'autre dénude et caresse de sa bouche rouge. Une maison où se croisent leurs désirs sans ne rencontrer jamais que leurs amants de papier, où les cris du plaisir de l'un sont la souffrance de l'autre, où le jouisseur est toujours le soliste d'une ultime et meurtière musique." dit la quatrième de couverture.