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Un nécessaire malentendu - Page 65

  • W. G. Sebald, « Le promeneur solitaire »

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    « Le premier texte que j’ai lu de Walser était son Kleist à Thoune, où il est question des souffrances endurées par un homme qui désespère de soi et de son métier, et du paysage environnant, d’une enivrante beauté. “Kleist est assis sur le mur d’un petit cimetière. Il fait un temps humide et lourd à la fois. Il ouvre son habit pour dégager sa poitrine. En contrebas, comme jeté dans les profondeurs par une puissante main divine, s’étend le lac éclairé d’une lumière rougeâtre et jaunâtre. Les Alpes se sont animées et plongent leur front dans l’eau, en mouvement merveilleux.” Plus tard, je n’ai cessé de revenir à ce bref récit de quelques pages et, partant de lui, d’explorer l’œuvre walsérienne au gré d’excursions plus ou moins étendues. Est également lié à l’expérience de ces premières lectures, remontant à la seconde moitié des années soixante, le fait que j’aie trouvé, insérée entre les pages de la biographie de Keller par Bächtold, dont j’avais acheté d’occasion les trois volumes à Manchester, une belle photographie sépia de la maison sur l’île de l’Aare dans laquelle, au milieu des buissons et des arbres, Kleist travaillait, au printemps de 1802, à son drame de la folie, La Famille Ghonorez, avant de devoir se rendre, lui-même malade, à Berne, pour y être soigné par le Dr Wyttenbach. Depuis, j’ai lentement compris que tout est lié par-delà les époques et l’espace, la vie de l’écrivain prussien Kleist et celle du prosateur suisse qui dit avoir été l’employé d’une société de brasserie par actions à Thoune, l’écho d’un coup de pistolet sur le Wannsee et le regard par une fenêtre de l’asile d’Herisau, les promenades de Walser et mes propres excursions, les dates de naissance et les dates de décès, le bonheur et le malheur, l’histoire naturelle et celle de notre industrie, celle de notre pays et celle de l’exil. Sur tous les chemins, Walser m’a sans cesse accompagné. Il suft que je quitte un moment mon travail quotidien pour l’apercevoir quelque part à l’écart, gure reconnaissable entre toutes du promeneur solitaire qui contemple un instant le paysage qui l’entoure. Et parfois je m’imagine voir par ses yeux le Seeland sous la lumière, et au milieu du Seeland, telle une île scintillante, le lac, et sur cette île au milieu du lac une autre île, l’île de Saint-Pierre, “baignant dans la légère vapeur, dans la lumière laiteuse et tremblante de l’aurore.” »

     W. G. Sebald

     Le Promeneur solitaire. En souvenir de Robert Walser

     in Séjours à la campagne

     Traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

     Actes Sud, 2005

    Posté le 18 mai 2014,

    soixante-dixième anniversaire de Max Sebald

  • Emmanuel Carrère, “D’autres vies que la mienne”

    “Je suis terriblement choqué par les gens qui vous disent qu’on est libre, que le bonheur se décide, que c’est un choix moral. Les professeurs d’allégresse pour qui la tristesse est une faute de goût, la dépression une marque de paresse, la mélancolie un péché. Je suis d’accord, c’est un péché, c’est même le péché mortel, mais il y a des gens qui naissent pécheurs, qui naissent damnés, et que tous leurs efforts, tout leur courage, toute leur bonne volonté n’arracheront pas à leur condition. Entre les gens qui ont un noyau fissuré et les autres, c’est comme entre les pauvres et les riches, c’est comme la lutte des classes, on sait qu’il y a des pauvres qui s’en sortent mais la plupart, non, ne s’en sortent pas, et dire à un mélancolique que le bonheur est une décision, c’est comme dire à un affamé qu’il n’a qu’à manger de la brioche.”

    Emmanuel Carrère

    D’autres vies que la mienne

    P.O.L, 2009

  • Lambert Schlechter, « Le silence inutile »

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    « Le dix-huitième jour du septième mois de l’année passée j’avais terminé la première lecture ; je lisais les tous premiers poèmes, ceux que tu écrivis à Tan Chow, en 1101, l’année de ta mort. Mon cœur ressemble déjà à la cendre de bois / mon corps à une barque sans amarre. J’avais mis à lire tout le livre exactement trois mois, ce qui fait en gros un poème par jour : n’est-ce pas trop vite ? Maintenant j’ai ta voix dans mes oreilles et tes poèmes j’y retourne lune après lune. Le dix-huitième jour du septième mois, c’était aussi l’anniversaire de ma femme, le dernier. Trente-huit ans. Tes poèmes, je les lisais soir après soir, le long d’elle allongé. Vieil ami, te voilà au courant, ne sois donc pas soucieux.

    Lettre à Su Tung Po, 30 04 89

     

    Me voyant marcher sur ce sentier, elle pleurerait. En janvier, comme moi, elle a dû y penser, elle a dû me voir seul marcher sur ce sentier, un jour, bientôt. Nous parlions peu, presque pas, j’avais mon bras autour de son épaule. Il y avait grand vent. Un vent exagéré. Soudain elle s’arrêta, vint contre moi, pleura. Nous restions ainsi, immobiles, muets, et alentour les arbustes criaient. Et le vent soufflait : je suis le présage, je suis le malheur. Je disais : ne pleure pas, je ne sais ce que j’ai dit encore. Je crois que je n’ai rien dit d’autre.

    30 04 89

     

    Soudain, après deux mois, c’était un dimanche, dernier jour du quatrième mois, l’encre s’est mise à couler, j’ai écrit. Et maintenant j’écris. Je ne sais pas encore ce que j’écris. Des mots se sont accumulés, le barrage s’est rempli, puis rompu. Et maintenant ça coule ; j’écris ce qui coule. Je ne contrôle ni ne calcule. Les mots viennent tout seuls. Le ton aussi. Je laisse faire. Fieri sentio. De petits mots, de petites phrases, de petites notes pour un petit livre. Le livre de toujours. Une femme  une vie  un amour. Et un seul lecteur, moi. Et un deuxième, troisième, peut-être. Mais ce livre, lecteur, n’est pas à ta merci.

    01 05 89 »

     

     Lambert Schlechter

     Le silence inutile

     Éditions Phi, 1991

     Rééd. La Table Ronde, 1996

  • Lambert Schlechter, « Pieds de mouche »

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    photographie © Sophie Chambard

     

    « — 001 —

    Ce n’est rien, presque rien, rien qu’un murmure murmurant dans la pénombre ; petites berceuses contre la mort, sans musique, et des paroles à peine, berceuses pour le sommeil si le sommeil doit venir, si la nuit n’est pas trop grande, mais la nuit grande est là, immobile et à l’affût, prête à tout avaler. Ce n’est pas un cri, ce n’est rien, presque rien, rien qu’un murmurement, un bercement à peine avant la culbute.

     

    — 002 —

    Jamais les feuilles n’avaient mis autant de temps à partir, c’était un automne à seize degrés pendant plusieurs semaines. Les bouleaux surtout ont tardé à se défeuiller. Une étoffe aérienne qui habillerait un squelette. C’est en automne, surtout, que l’on sent qu’il faut dire les saisons, que l’on croit qu’il faut écrire un livre. Alors je me mets à dire la transparence des bouleaux. Feuilles d’automne qui seront celles d’un nouveau livre.

     

    — 003 —

    Le réveil, si loin qu’il m’en souvienne, n’a jamais, presque jamais, été le réveil ; presque jamais, c’est-à-dire neuf ou dix fois en quarante ans. Chaque matin c’est le jour qui cravache le corps ; et jour après jour le corps ne veut pas. Les horaires du jour ne sont pas les rythmes du corps, le corps est bousculé de syncope en syncope, jusqu’à la dernière — et tous les horaires sont enfin et sans merci réfutés. 

     

    — 004 —

    Montale, me dit-on, fit à Paris il y a quelque trente-cinq ans une intervention sur la solitude de l’artiste. Texte introuvable. J’écrirai sur la solitude de l’artiste et ensuite partirai à la recherche du texte de Montale. Pour voir. La solitude ? L’artiste ? L’artiste façonne son objet, poème roman tableau statue sonate, sans doute pour dire (mais à qui ?) : me voici, me vois-tu ? »

     

     Lambert Schlechter

     Pieds de mouche

     Éditions Phi, 1990

  • Andrea Bajani, « Me reconnais-tu ? »

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    © : Claude Chambard

     

    « Comme disait le poète, la solitude de l’artiste est un numéro de cirque qui n’était pas prévu. Sous un chapiteau, des centaines de personnes qui retiennent leur soufe, le regard tourné vers un petit point. Les yeux des petits et aussi ceux des grands, redevenus enfants par la grâce de leur progéniture. Dehors, le monde. Dedans, au centre de la piste, un petit bonhomme qui est là pour montrer que, dans son univers, le danger existe aussi, même s’il l’affronte seul pour le compte des autres. C’est ce qui fait que les enfants l’applaudissent chaque fois et que les adultes, surtout, l’applaudissent chaque fois. Parce qu’il s’est chargé de faire face à tous les périls et qu’il l’a fait à leur place. Parfois, à la n du numéro, les enfants crient, ils en veulent encore. Les adultes, eux, restent muets. D’autre fois, il ne se passe rien et l’artiste retourne au néant d’où il était venu. Il retire son chapeau, d’une courbette il salue son public, puis il s’en va.

    Voilà ce qui s’est passé. »

     

     Andrea Bajani

    Me reconnais-tu ?

    Traduit de l’italien par Vincent Raynaud

     Gallimard, 2013

  • Ariane Dreyfus, « Les compagnies silencieuses »

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    Le lendemain du jour

     

    « Comme une femme se glisse sous un homme

    Je lis votre écriture

     

    Ou alors c’est moi qui écris couchée

    La page blanche fait cette lumière où j’oublie de me voir

    Toujours commencée

    Il y a un côté où l’encre n’est pas sèche

    Qui mène jusqu’à vous

     

    Quand vous me lisez vous le dites

    Ou jamais

    Je prends toutes les étoffes selon la chaleur

    Les morceaux de vie selon

    Ma bien future mort

     

    Je n’étais pas penchée sur le vide

    Une femme sur un homme

     

    Qui écrit n’est pas longtemps une jeune fille

    Plutôt souvent

     

    Il faut des mots pour se glisser entre eux

    Y voir

    Aucun n’est vrai tout seul

    Heureusement le tumulte ne refuse pas la main

     

    Tant de poèmes que je suis cachée dans toute la forêt ?

    C’est vous qui choisissez

     

    L’écorce que vous dites que j’ai touchée. »

     

     

    Ariane Dreyfus

    Les compagnies silencieuses

    Flammarion 2001

  • Maurice Scève, « Délie »

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    « Comme Hecate tu me feras errer

    Et vif, & mort cent ans parmy les Umbres :

    Comme Diane au Ciel me resserrer,

    D’où descendis en ces mortelz encombres :

    Comme régnante aux infernales umbres

    Amoindriras, ou accroistras mes peines.

              Mais comme Lune infuse dans mes veines

    Celle que tu fus, es, & seras DELIE,

    Qu’Amour à joinct a mes pensées vaines

    Si fort, que Mort jamais ne l’en deslie. »

     

     Maurice Scève

     Poésies

    Précédé de L’amour unique de Maurice Scève par Jean Tortel

    Dessins d’Ingres

     Mermod, 1972

  • Edmond Jabès, « Dans la double dépendance du dit »

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    souvenir de paul celan

     

    « Ce jour-là. Le dernier. Paul Celan chez moi. Assis à cette place que mes yeux, en cet instant, xent longuement.

     

    Paroles, dans la proximité, échangées. Sa voix ? Douce, la plupart du temps. Et, cependant, ce n’est pas elle, aujourd’hui, que j’entends mais le silence. Ce n’est pas lui que je vois mais le vide, peut-être parce que, ce jour-là, nous avions l’un et l’autre, sans le savoir, fait le tour cruel de nous-mêmes. »

     

     Edmond Jabès

    Dans la double dépendance du dit Le livre des marges II

     Illustrations de Antoni Tàpies

     Fata Morgana, 1984

  • Edmond Jabès, « La clef de voûte »

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     « On dresse l’échafaud dans les jardins du bagne dans le jardin des tire-lires Fière jeune fille que le soleil éloigne

    on dresse l’échafaud sur l’absence

    Le couperet aux fines aiguilles à coudre la mort

    le couperet aux franges de lune pour le sourire du bourreau

    Siècle de pendus on dresse l’échafaud pour les retardataires

    zébrés de langue-au-chat La vie n’a plus de secret

    Seuls les yeux le regard seul attend interroge

    On dresse l’échafaud sur l’épouvante de la foule

    L’herbe demande à se faire entendre on la repousse

    L’herbe sur qui le condamné à mort oublie qu’il va bientôt mourir

    Le couperet de houpe d’oiseaux à tourmenter le vent

    à poudrer les joues des jeunes épouses du vent

    L’implacable couperet aux idylles de sapins de Justice

    un monde déchu est suspendu à sa chute

    un monde la langue dehors dont les pieds ne touchent plus le sol

    et que le vent indifféremment balance

    Je me souviens de tous les visages J’ai mis du temps à les reconnaître

    aussi longtemps que le jour

    On dresse l’échafaud sur l’impatience Le maître avec sa pierre-ponce

    frotte les maigres doigts tâchés d’encre des écoliers humiliés

    Tu lis je lis des mots d’innocence

    que le couperet interrompt

    On dresse l’échafaud sur chaque Dimanche

    Une tête tombe dans le cahier ouvert

    On dresse l’échafaud sur la mémoire du bourreau

    sur la mémoire de la vie et de la mort

    sur la détresse de l’amour

    sur une tresse coupée

    sur une coupe

    sur un cou

    brisé »

     

     Edmond Jabès

    La clef de voûte

    Imprimé par Guy Lévis Mano en juin 1950. 20 exemplaires sur vélin du Marais et 380 sur vélin, numérotés de 1 à 20 et de 21 à 400. Ex : 306

    GLM, 1950

  • Edmond Jabès, « Trois filles de mon quartier »

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    « I

    Trois lles de mon quartier ont abandonné leurs ancés à la misère ; trois rires, trois étoiles capricieuses. On n’a plus de nouvelles du cœur de la terre. Trois lles de mon quartier ont changé de nom ; leurs fronts brûlent dans la nuit. Trois pompiers, trois scaphandriers, trois amants éperdus, cherchent leurs ancées. Le poisson et l’oiseau s’en émeuvent, car l’amour est partout. Trois bœufs, trois cailloux, trois trous embarrassent la route. On frappe aux portes que l’on connaît.

     

    VII
    Le rire est une jeune femme écartelée sur les routes. La mort est plus adroite. Tu mets le feu au paysage arraché aux paupières : Notre lieu de rencontre. L’histoire est compromise. Quand le monde est rouge les dents ont un éclat particulier ; les tourterelles s’y risquent. Avec toi, tout est simple mais ré
    échi. Un l ténu rattache l’univers à ton poignet. Tout est grave, sauvé, blessé.

     

    XVI

    C’était ma douleur blanchie à la chaux. Tu patientes, étendue sur les feuilles recueillies. Il faut pouvoir ressembler au vent. Tu voles. Tu chantes. Je t’aime pour chaque branche.

     

    C’était un sourire sur nos doigts évreux. Une étrange silhouette détachée du soir : Elle découvrait, pour nous, le monde. Mais seule tu voyais.

     

    Je te crois, je t’inuence, je t’obéis. Un mur nous réunit. Jamais tu n’as le même visage.

     

    XXIV

    Les collines ont, aux chevilles, de nes blessures par lesquelles tu peux voir couler le sang de la terre. Toute plante est une plaie ! Rien que douleur mon amour ; mais tes seins déchirés, tes seins pendus aux arbres, c’est plus que l’on en peut supporter. Nos mains s’interrogent au-dessus des victimes, sœurs de l’eau ou du poignard. Les collines tentent d’en appeler aux étoiles. Nos yeux levés leur ressemblent. »

     

     

    Edmond Jabès
    Trois
    lles de mon quartier

     Imprimé par Guy Lévis Mano sur sa presse à 315 exemplaires, soit 15 (1 – 15) sur vélin du Marais & 300 (16 – 315 sur Alfama, plus 25 sur Alfama, signés par l’éditeur & réservés aux amis de GLM. Ex : 220

    GLM, 1948

  • HORS ŒIL editions à Bordeaux

    HORS ŒIL éditions
    du 21 mars au 26 avril 2014

    à l’initiative de la bibliothèque Mériadeck de Bordeaux & de Monoquini

     

    http://www.calameo.com/read/000502266d753ee762ae3

     

    hors Œil édiions,bibliothèque mériadeck,monoquini

  • Iean d’Indagine, « Physionomie par le regard des membres de l’homme »

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    De la Physionomie de la bouche, et de ce qu’on doit deviner en la regardant.

     

    Nous exposerons sous vne mesme description la Physionomie de la Bouche et des Levres. Or la Bouche est ou grande ou ouuerte, ou estroite. Celle qui est ouuerte, comme ont communément les Franconiens laffrus, signie l’homme estre audacieux, temeraire, impudique, menteur, affronteur, superu, et excessif en toutes choses, bruyant et raillard, et certes ie ne fus jamais nullement deceu en ce signe. Mais au contraire la bouche estroite, denote l’homme secret et posé, sobre, chaste, craintif, et liberal. Quant à la puanteur de la bouche et l’haleine, aussi des dents, nous la laissons aux Medecins, parce que cela est par eux tres amplement et diligemment declaré. On a trouué par expérience cecy estre vray, que ceux qui ont les levres menües ou petites et déliées, sont eloquens et parlent beaucoup, jaseurs, bien prevoyans les choses à venir, prudens et ayans bon esprit et entendement. Ceux qui ont les levres tres-grandes, et auxquels pend celle d’em-bas, en sorte que les dents apparoissent, sont lourdauts estourdis, gros sots, ausquels on ne peut rien apprendre, meschans, sales, excessifs en toutes choses, inconstans et mauuais. »

     

     Iean d’Indagine

     Physionomie par le regard des membres de l’hommetiré des Secrets merveilleux du Petit Albert— enrichie de figures

    30 exemplaires sur vélin du Marais, 1170 sur Alfama, chiffrés de 1 à 30 et de 31 à 1200, et, en plus, 25 sur Alfama marqués de A à Z signés par l’éditeur et réservés aux amis de GLM. Exemplaire 573

    GLM, août 1948

     L’orthographe de l’édition GLM a été respectée srcupuleusement.